La NASA a calculé la date de la fin du monde - Et ce sera plus tôt que prévu

Notre planète n'est pas éternelle. Un jour viendra où elle se sera inhabitable. Une équipe de chercheurs a récemment déterminé la date de la fin de notre monde. Et ce ne sera pas dans des milliards d'années…
Depuis des décennies, la question du destin de notre planète hante les scientifiques, les philosophes et les rêveurs. Entre les scénarios catastrophes liés aux astéroïdes, les hypothèses de surchauffe climatique et les théories cosmologiques de l'effondrement de l'univers, les pistes ne manquent pas. Mais un nouveau calcul, mené par des chercheurs de la NASA et de l'université Toho, apporte une réponse étonnamment précise à cette vieille interrogation : combien de temps la Terre restera-t-elle habitable ? Et surtout, qu'est-ce qui caa notre perte ?
Ce n'est ni un astéroïde géant ni un trou noir affamé qui menace notre survie, mais un phénomène bien plus discret : la lente transformation du Soleil. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce ne sont pas des températures extrêmes qui condamneront la vie terrestre en premier. Selon l'étude publiée dans la revue Nature Geoscience, la vraie menace vient de la lumière. Ou plutôt, de l'intensification progressive de la luminosité solaire. Dans environ 1,08 milliard d'années, ce processus aura pour effet de perturber gravement la composition de l'atmosphère. Résultat : une chute brutale de la teneur en oxygène.
Aujourd'hui, l'atmosphère terrestre contient environ 21 % d'oxygène, un équilibre fragile qui permet la respiration des êtres vivants. Mais selon Kazumi Ozaki et Christopher Reinhard, principaux auteurs de l'étude, cette concentration va progressivement s'effondrer. La hausse de la température de surface due à une irradiation solaire plus intense entraînera une baisse du dioxyde de carbone, privant les plantes du carburant nécessaire à la photosynthèse. Sans cette fonction vitale, la production d'oxygène chutera, rendant la planète progressivement inhabitable pour les formes de vie complexes.

Ce phénomène marquera un retour en arrière géologique. Les chercheurs estiment que l'atmosphère de la Terre finira par ressembler à celle d'avant la "Grande Catastrophe de l'Oxygène", survenue il y a 2,4 milliards d'années. À l'époque, la planète était enveloppée d'une épaisse couche de vapeur d'eau, de dioxyde de carbone et de sulfure d'hydrogène, sans pratiquement aucun oxygène libre. Dans un tel environnement, les humains, les animaux et même les plantes ne pourraient pas survivre.
Cette échéance peut sembler lointaine, mais elle est bien plus proche que la transformation finale du Soleil en géante rouge, prévue dans environ cinq milliards d'années. D'ici là, notre étoile aura déjà entamé sa lente agonie, rendant la vie sur Terre impossible bien avant son extinction. Pour certains scientifiques, ce calcul donne du poids à l'idée que l'humanité doit envisager sérieusement sa survie ailleurs, sur d'autres planètes. Une perspective partagée par Stephen Hawking, qui prédisait déjà une Terre devenue "boule de feu" avant l'an 2600 si la surconsommation énergétique n'était pas freinée.
Bien sûr, rien ne presse — à l'échelle humaine. Mais ces projections invitent à regarder notre avenir d'un œil plus large. À défaut de quitter notre planète dans un milliard d'années, peut-être devrions-nous d'abord apprendre à mieux la préserver dans les prochains siècles.